Chaque petite chose qui arrive à votre enfant en tant que parent est une préoccupation majeure. Pour la NASA et son télescope James Webb c’est la même chose. Le télescope spatial James Webb a subi une légère égratignure mais il va très bien.
La NASA a annoncé mercredi que le télescope, qui a cinq mois, a subi un léger revers entre le 23 et le 25 mai lorsqu’un micrométéoroïde, une pièce commune composée de petits débris spatiaux, a percuté un segment de son miroir principal. Le miroir principal du télescope James Webb est composé de 18 panneaux hexagonaux plaqués d’or qui mesurent ensemble plus de 6 mètres de diamètre.
Plus de peur que de mal
La NASA a évalué le télescope et bien que d’autres analyses soient en cours, les performances de Webb ne semblent pas avoir été significativement affectées par l’impact.
La NASA a déclaré qu ‘”après les premières évaluations, il a été constaté que le télescope fonctionne à un niveau qui dépasse toutes les exigences de la mission, même s’il y a un effet marginalement détectable sur les données”. Ajout de la NASA.
C’est pas la première fois
Le télescope Webb a déjà subi l’équivalent d’une jambe écorchée. Depuis le lancement du télescope le 25 décembre de l’année dernière, il y a eu au plus quatre impacts de micrométéoroïdes plus petits. Ces incidents sont normaux et la NASA les a pris en compte lors de la construction du télescope James Webb. Ils s’assurent également qu’il existe une marge de dégradation. Ce dernier impact était cependant plus important que ce que l’agence spatiale avait précédemment testé ou modélisé avant le lancement. Il y avait donc plus d’incertitude.
Paul Geithner, directeur des opérations spatiales de la NASA, a déclaré que Webb devait affronter les conditions spatiales, notamment la lumière ultraviolette, les particules chargées du Soleil, les radiations cosmiques provenant d’autres sources et les impacts occasionnels de micrométéoroïdes dans notre système solaire.
Un dur à cuire
Webb a été conçu et construit avec une marge de performance – thermique, optique, électrique, mécanique – afin qu’il puisse remplir son ambitieuse mission scientifique, même après de nombreuses années en orbite.
Parce qu’il s’agit d’un grand télescope, le télescope Webb peut ajuster ses positions de miroir afin de minimiser les dommages causés par un tel impact. Après l’impact, il a ajusté ses rétroviseurs. Les ingénieurs de la NASA étudient actuellement comment minimiser les dommages causés par les futurs impacts de micrométéoroïdes de cette taille. Pour le rendre encore meilleur, je vous propose un gros câlin.