Les  compagnies aériennes vont refaire du profit de manière spectaculaire !

Un avenir radieux pour les compagnies aériennes?

Selon l’association professionnelle de l’International Air Transport Association (IATA)  , les bénéfices seront de retour dans l’industrie du transport aérien l’année prochaine en raison de la forte demande de voyages. Ceci malgré le resserrement de l’économie mondiale.

L’IATA a rapporté lundi que les pertes cette année pourraient atteindre 9,7 milliards de dollars, alors que les voyages aériens se remettent de la crise des coronavirus. Il s’agit d’une amélioration par rapport aux 11,6 milliards de dollars prévus lors de la dernière réunion.

Willie Walsh, directeur général de l’IATA, a déclaré que le profit à l’échelle de l’industrie devrait être en vue d’ici 2023.  » Nous nous rétablissons. La plupart des marchés verront leur trafic revenir aux niveaux d’avant la pandémie d’ici l’année prochaine « .

De nombreux enregistrent des ventes record, alors que les clients retournent dans leurs compagnies aériennes après la levée des frontières suite au Covid. Ils font également des voyages d’agrément, retrouvent des amis et font de nouvelles connaissances. Cependant, on ne sait pas combien de temps cette poussée durera, car la hausse des prix du carburant oblige les compagnies aériennes à .

Walsh a déclaré que bien qu ‘«il soit impossible d’édulcorer les réalités économiques ou politiques amères», le désir de voyager et la nécessité de déplacer des marchandises sont solides.

L’IATA a également déclaré que la perte de 2021 était de 42 milliards de dollars. C’est plus que le manque à gagner de 52 milliards de dollars précédemment prévu.

Comment la crise du Covid a-t-elle changé le marché des transports?

Walsh a déclaré que l’industrie est « plus maigre et plus solide que jamais » et a défié toutes les prédictions de faillites ou d’échecs généralisés. La meilleure course de bénéfices de l’industrie avant la pandémie a contribué à améliorer la situation, mais redresser les bilans avec des dettes dépassant 650 milliards de dollars reste un défi monumental.

Walsh, qui était auparavant directeur général de la société mère de British Airways,  IAG SA  , a déclaré dimanche que son expérience antérieure montre qu’un ralentissement économique n’aura pas un impact aussi important. Il a souligné l’effondrement financier mondial de 2008, qui a vu le nombre de passagers se stabiliser en 2009 et afficher une forte croissance en 2010.

Il a dit qu’il ne s’attendait pas à ce que les pénuries de personnel qui perturbent les vols deviennent un problème majeur alors que les voyages culminent dans les mois à venir. Les transporteurs prennent des mesures pour réduire la capacité lorsque cela est nécessaire. Il a déclaré que les passagers peuvent réserver en toute confiance, sachant que le problème est « isolé » et sera résolu.

Quel sera l’impact de la crise sur les prix des billets?

En raison de la hausse des prix du carburant, les peuvent s’attendre à des tarifs plus élevés, en particulier en dehors des États-Unis. Walsh a averti que cela pourrait être un problème, mais a suggéré que cela pourrait ne pas avoir d’impact significatif sur la demande. Il a déclaré que des prix plus élevés pour le carburant des réacteurs pourraient être un signe positif et encourager le carburant d’aviation durable. L’écart de prix entre les deux types de carburant est maintenant plus petit.

Walsh a déclaré dans une interview qu’il pensait que la guerre en Ukraine resterait un problème à long terme pour les compagnies aériennes. Cependant, l’impact sur la plupart des transporteurs n’a pas été très important, à l’exception de quelques-uns comme  Finnair Oyj  dont le réseau en Europe de l’est a été en grande partie détruit par le conflit.